Mon sport, mes copines et moi
Entrez dans la danse avec Lena
Renens, VD

Quand on conjugue le sport au féminin, les jeunes demoiselles qui aiment la musique et la mode font de la danse hip-hop un verbe régulier. Pourtant, comme dans tous les autres sports, cela demande des qualités à développer comme celui du rythme, de la souplesse, de l’endurance et de la persévérance. Lena est passé de la danse classique à la danse hip-hop. Son verbe préféré, c’est danser !


Depuis combien de temps pratiques-tu la danse hip-hop ?

Le "Break-dance", cela fait depuis le mois de décembre que je prends à nouveau des cours. J’en ai déjà fait auparavant, quand j’étais plus petite. La danse hip-hop, ça fait depuis que j’ai 12 ans que j’en pratique. Je suis également les cours de "Hype" dans la même école.

Comment as-tu choisi cette activité ?

Quand j’avais 12 ans, j’étais en 4ème année, et je faisais de la danse classique dans une école de danse. Ensuite, j’ai changé de cours et j’ai pratiqué la danse hip-hop pendant quatre ans à Lausanne, dans deux autres écoles spécialisées, avant de prendre les cours ici, à " First Move ".

Quelles autres activités sportives ou culturelles pratiques-tu dans tes loisirs ?

A part les cours de danse, je fais du chant, c’est sportif pour les cordes vocales. Et puis autrement, j’aime bien le théâtre aussi.

Pourquoi avoir choisi la danse plutôt qu’un autre sport ?

Avec la danse, il y a tous les membres qui bougent. Ce n’est pas exclusivement les bras ou les jambes qui bougent, c’est tout le corps qui est en mouvement en même temps. C’est très énergique, et c’est un bon sport à pratiquer pour ceux ou celles qui veulent perdre du poids. Cela demande de la souplesse et de l’endurance. Et au point de vue de la respiration, c’est tout aussi éprouvant qu’une course à pied. Quand on s’entraîne beaucoup, cela demande de la résistance physique.

Comment as-tu découvert cette école de danse ?

J’ai reçu un flyer en ville, à propos de " First Move ", avec le programme complet des cours. J’ai téléphoné, je suis venu voir, j’ai essayé, ça m’a plu et je me suis inscrite.

Peux-tu me définir la danse en trois mots ?

1) Résistance 2) Plaisir 3) Défoulement


Connais-tu d’autres sports, excepté la danse, auxquelles participent facilement les filles ?

La natation, je sais que des copines en font. Y a aussi l’équitation. Le tennis. La gymnastique du soir. L’athlétisme. Et y a aussi les sports d’hiver comme le ski, mais ce ne sont pas des sports que l’on pratique à l’année. Et puis il y a surtout le volley-ball et le basket-ball que beaucoup de filles pratiquent également.

Tu penses qu’il y a des sports de filles et des sports de garçons ?

Non, je pense simplement que les sports deviennent unisexe. Le break-dance, par exemple, au début il n’y avait que des garçons qui en faisaient. Aujourd’hui, il y a autant de filles que de garçons qui fréquentent les cours.

Si tu devais convaincre une copine de commencer la danse, tu lui dirais quoi ?

Viens danser, c’est trop cool. Si tu veux te défouler, c’est génial, et en plus tu fais bouger tous les membres du corps. Y a une copine à qui j’ai montré mes figures, et elle m’a dit " c’est génial, comme t’arrives à faire ça ? " alors je lui ai proposé de venir essayer de suivre un cours. Elle a tout de suite bien aimé, parce que dans cette école, ils prennent le temps de t’expliquer les figures lentement, en t’encourageant. Et les élèves sont tout contents de réussir leur première figure.

Dans ton entourage, tout le monde sait que tu pratiques la danse ?

Oui, la famille, les amis, mon copain, au travail aussi puisque j’ai appris à ma collègue d’apprentissage le break pendant les pauses. Elle a 23 ans, comme quoi y a pas d’âge pour faire du break-dance.

Que pense ton entourage à propos du fait que tu pratiques la danse ?

Tout le monde approuve que je fasse du break-dance. Les personnes autour de moi disent toujours qu’ils préfèrent voir les jeunes s’amuser en faisant de la danse, plutôt que de se droguer ou faire des " bêtises " en ville, c’est ce que ma mère répète tout le temps. Et c’est un plaisir pour les parents de voir les spectacles, parce qu’ils sont très fiers de leurs enfants...

A ton avis, pourquoi les filles fréquentent-elles moins facilement les clubs sportifs que les garçons ?

Elles sont beaucoup plus timides, et elles ont peur de se lancer toute seule. Elles ont souvent besoin d’une copine pour vaincre leur timidité. Tandis que les garçons, ils n’ont pas de problème pour se lancer dans un nouveau sport tout seul. Ils n’ont pas besoin de se laisser entraîner par un copain pour avoir envie de pratiquer un sport.


Dans le paysage musical actuel, quelles sont tes références en matière de danse ?

Michael Jackson et sa soeur, Janet Jackson. Madonna a de superbes chorés. Dans le monde du hip-hop, c’est plutôt Destiny’s Child, Missy Elliott... bon elle danse pas trop mais dans ses clips, elle est toujours accompagnée par de super danseurs. Et Britney Spears, j’adore aussi, du point de vue chorégraphie. Mais je suis avant tout une grande fan de Mylène Farmer.

Oserais-tu passer un casting, du genre " Nouvelle Star ", pour décrocher une place dans une émission télé ou un grand spectacle de danse ?

J’ai déjà fait cette expérience pour une émission télé au cours d’un casting où on était 34 filles au départ, puis 14 après la sélection. A l’époque, j’étais encore au collège, et je devais passer des auditions tous les samedis matins pendant deux heures. C’était pour une émission de la TSR. C’était une très bonne expérience, à part que la TSR ne savait pas filmer la danse hip-hop. Ils ont tenté de faire des gros plans alors que dans une chorégraphie, ce sont les mouvement groupés qui donnent bien sur scène.

Oserais-tu faire carrière dans la danse ?

Oui, car grâce à ma prof de danse du mercredi, j’ai pû donner mes premiers cours de danse hip-hop à un groupe de filles de 13 ans, au centre de loisirs des Bossons. Je leur donne des cours tous les mardis pendant mon jour de congé. En fait, quand j’aurai fini mon apprentissage, j’aimerais bien travailler à 50% fleuriste et à 50% prof de danse. C’est un plaisir et un don d’être capable de transmettre quelque chose qu’on a appris à d’autres personnes.

Comment t’habilles-tu pour danser ?

Avec des pantalons larges. Et des t-shirts larges, pas serrés, pour être à l’aise. Les pantalons serrés, ça colle quand on transpire ! Et les jeans trop stretch, ils craquent parfois, j’en ai déjà fait l’expérience. Les vêtements serrés, c’est bien pour faire du vélo, mais pas pour faire du break-dance. Le look, c’est aussi important ! Et dans le hip-hop, on y attache une grande importance, ça compte pour beaucoup.

Comment se déroule une séance d’entraînement ?

L’entraînement dure entre 45 minutes et 1 heure et demi. On prend toujours 15 minutes pour se chauffer, c’est très important. Et à la fin, on travaille les chorégraphies.

Cite-moi 3 qualités de ton prof de break-dance ?

1. Patient, car tant que t’arrives pas à passer ta figure, il ne te lâche pas !

2. Sympathique et même mignon.

3. Relationnel, car il met les gens tout de suite à l’aise.

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